Du fait du développement rural et de l’urbanisation croissante de la Guyane, les interactions négatives entre le Jaguar et le Puma et les activités d’élevage sont de plus en plus nombreuses sur le littoral : d’un côté, faute de moyens efficaces pour protéger leur cheptel, les tirs de représailles des individus problématiques restent une mesure fréquemment employée par les éleveurs pour faire face au problème. De l’autre, les attaques répétées des deux grands félins peuvent menacer certains élevages.
Face à ce constat, HISA s’est fortement impliqué depuis Octobre dernier pour mettre en place un projet multi-partenariat avec des structures locales pour mieux comprendre la situation et proposer des mesures alternatives aux éleveurs afin d’assurer la coexistence durable entre l’élevage et la préservation des grands félins. Un dossier a été déposé fin Avril à l’Agence Française de la Biodiversité pour obtenir les financements requis et lancer ce projet en Septembre prochain.